Sophie Vergères

©Pierre Daendliker

Les deux metteuses en scène Sophie Vergères (chorégraphie) et Giulia Rumasuglia (texte) ont crée Paradiseville dans le cadre d’une résidence à Malévoz Quartier Culturel. Il s’agit de leur première collaboration. Sophie est une danseuse originaire de Vétroz/Conthey (VS), née à San Francisco en 1991. Elle se forme à la danse classique puis est engagée en tant que danseuse professionnelle par le Hamburg Ballett (2010-2014) et le Hessisches Staatstheater Wiesbaden (2014-2016). Depuis 2017, elle collabore avec des artistes tels que la plasticienne Leiko Ikemura et le musicien Valgeir Sigurðsson. Elle a crée le Kollektiv 52°07 et la compagnie V-Create. Depuis 2020, elle est engagée au Konzerttheater Bern et a intégré le Master „Expanded Theater“ de la Haute école des arts de Berne.

Giulia est née à Genève en 1992. Après des études en lettres russes et françaises, elle se forme au jeu à Copenhague pendant trois ans. Ses engagements l’amènent en Ecosse et en Suisse au Schauspielhaus Zürich, au Grand Théâtre de Genève et chez Pro Helvetia. Elle intègre le Master Mise en scène de la Manufacture (Haute Ecole des Arts de la Scène, Lausanne) en septembre 2020 et co-signe la mise en scène de la pièce Prévoir l’imprévisible d´Arthur Brügger au Centre dramatique national (CDN) Besançon Franche-Comté en juin 2021.

Bienvenue. Nous espérons que nous sommes bien installées. Que nous sommes prêtes à démarrer. Prêtes à nous coller. A nous taire, à nous regarder. Nous prendre dans les fils. Ne plus résister. Nous entendre nous abandonner. De nos mains, nous tissons une toile pour nous piéger. De notre langue, nous tissons un lit où nous allonger. C’est un autoportrait. Autoportrait le doigt sur la bouche. Les yeux fermés. Nous allons nous présenter. Nous sommes multiples. Nous sommes marguerites. Nous allons. Nous partons. Nous ne sommes qu’arrivée et départ. Bienvenue. Nous allons recommencer.

Qu’est-ce qui fait je, tu, nous ? A la croisée du mouvement et de l’immobilité, de la voix et du silence, Paradiseville propose une exploration de la multiplicité qui peuple le moi. Deux personnes sur scène se distinguent, se reflètent et se fondent l’une dans l’autre. Les spectateurices sont convié.e.s à entrer dans un kaléidoscope de la conscience. Inspiré par l’œuvre de l’artiste franco-valaisanne Marguerite Burnat-Provins, autrice de la série de tableaux hallucinatoires Ma Ville, ce pas de deux entre théâtre et danse invite à la métamorphose des corps, des langages et des images.

Mail

sophieflanneryprune@gmail.com

Site
www.sophie-vergeres.com