D’origine valaisanne, Clarina grandit à Sion dans une famille de mélomanes. C’est par la musique et la danse qu’elle s’initie aux arts de la scène. Elle commence le théâtre à 18 ans. Puis, alors qu’après sa maturité, elle entame des études d’économie à l’université de Lausanne, elle décide en parallèle de poursuivre des cours de théâtre du soir. En 2018, elle intègre la classe pré-professionnelle de théâtre au Conservatoire de Genève. Un an plus tard, alors qu’elle termine son master à HEC Lausanne, elle passe le concours de l’Institut National Supérieur des Arts de la Scène (INSAS) à Bruxelles. En juin 2023, elle y termine son master en interprétation dramatique. Au cours de son parcours artistique, Clarina a déjà eu la chance de pouvoir mettre un pied dans le monde professionnel, en jouant dans le spectacle « Mafiosas », mis en scène par Ludmilla Reuse en septembre 2022 aux Halles de Sierre ou encore en décrochant un rôle dans la série « Hors-Saison » diffusée en 2022 sur la RTS.
Et je me perdrai dans cet abîme illimité, dans la solitude mouvante de mon être,
je perdrai tout sentiment d’appartenance à ce que je connais déjà pour ne devenir que liquide flottant entre la terre et le ciel.
Distribution
Jeu, mise en scène et costume : Clarina Sierro
Texte : Coralie Lansier
Co-mise en scène et aide création lumière et sonore : Louis Viste
Masque : Mariana Blanc Moya
Création sonore: Selma Raphard
Contexte de production
Pour Fais comme chez toi, j’ai choisi de mettre en scène un solo, mon solo. C’est la première fois que je m’essaie à cet exercice et c’est la première fois que je présente mon travail en Suisse. Même si je me suis déjà essayé à la mise en scène au cours de mon cursus à l’INSAS, créer un spectacle en dehors des infrastructures de l’école me paraît être un tout autre défi. Ce sera donc le premier projet professionnel que je mène de front.
Quand je suis rentrée à l’INSAS, la question que tout le monde me posait c’était de savoir si j’allais rester en Belgique après mes études. Je n’en savais rien. Aujourd’hui, je sais que je veux y travailler mais je ne veux absolument pas perdre le lien que j’ai avec le Valais et la Suisse. Ce projet est l’occasion pour moi de montrer que j’ai envie de faire partie du paysage artistique valaisan.
Jusqu’à présent, dans mon parcours artistique, j’ai beaucoup travaillé sur les questions de genre, la performance du genre, la réappropriation de son corps ; thématiques que j’ai souvent abordées sous l’angle de l’humour. Aujourd’hui, avec Fleur de Boue, j’ai envie de faire évoluer mes questionnements sur le corps et le genre en m’interrogeant sur notre nature première, notre lien au sauvage : ou comment se reconnecter à notre instinct après des siècles de domestication de notre propre nature.
Tout le projet se fait sans aucun moyen financier externe. J’ai la chance d’avoir un peu d’argent de côté qui me permet d’auto-financer ce projet.
clarina@sierro.ch