Ludmilla Reuse

Ludmilla Reuse est une metteuse en scène Valaisanne ayant effectué ses études à l’INSAS (Bruxelles). Avec la Cie 2LA, elle présente au Théâtre Les Halles un premier projet en 2021 Aimer jusqu’à l’impossible, une expérimentation participative réalisée lors de son Bachelor. Dès sa sortie d’école, elle présente en Octobre 2022 au Théâtre Les Halles sa première création professionnelle dans le cadre de ThéâtrePro : Mafiosas une création explorant la non-place de la femme dans les films thrillers criminels cultes. Elle effectue en parallèle une résidence art et science qui donnera naissance en été 2023 à Rhododéambulation. En général, elle aime jouer avec les formats de représentation et les codes de la fiction, qu’elle pousse à ses limites avec son travail de Master Happiness Island (2022) , un jeu théâtralisé participatif promettant l’accès au bonheur aux spectateur·ice·x·s les plus téméraire·x·s.

Prenez la main du Rhododendron et suivez-la dans son voyage initiatique vers les sommets. Quand ce qu’on a toujours connu n’est plus une option, doit-on apprendre à marcher ? Saurons-nous nous entraider ou faudra-t’il arriver en premier ?

Distribution

Mise en scène et performance : Ludmilla Reuse
Création technique et artistique : Mounir El Mekki Benchara
Accompagnement scientifique : Christophe Randin et Lucienne Roh
Coproduction : La Grange – Lausanne / Centre Art et Science Avec le soutien de l’Etat du Valais Relève 19-21 et du Jardin Botanique Flore Alpe

Contexte de production

Le projet a débuté en tant que résidence de recherche avec La Grange – UNIL et le Jardin Botanique Alpin Flore Alpe dans le cadre du projet « Val d’Hérens 1950 / 2050 ». J’y ai effectué 6 semaines de résidence de recherche dans les deux lieux en été 2022. Lors de cette résidence, j’ai pu accompagner Christophe Randin, biogéographe, sur le terrain lors de ces recherches. Cette première phase a été soutenue par le programme « Relève 19-21 » de l’Etat du Valais, ce qui m’a permis de travailler dans un cadre rémunéré sans objectif de production.
Pour la seconde partie, ces matériaux ont été travaillés pour en faire une performance. Au moment de l’écriture des dossiers et de la recherche de financement, le projet n’était pas encore défini précisément et la plupart des demandes ont été refusées. A ce moment-là, j’avais énormément de matériel théorique, mais peu de concret dans la façon de le mettre au plateau. La réalisation de la performance s’est donc faite avec de petits moyens, en équipe réduite, mais tout de même de façon professionnelle grâce à la coproduction de La Grange – Lausanne. Avec Mounir El Mekki Benchara, nous avons répété durant 3 semaines pour donner vie à nos idées. Le centre de notre travail a été la réalisation vidéo pour la première partie du spectacle, le texte, et le concept de déambulation qui change en fonction du lieu de représentation. Afin de privilégier la rémunération du temps de travail, les éléments techniques et scénographiques ont été réduits au minimum. C’est un projet où la nature parle et elle est notre personnage principal, nous n’avions pas besoin de plus.

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