Emeric Cheseaux

Emeric Cheseaux est un comédien valaisan qui s’initie au théâtre dans la troupe du Lycée-Collège des Creusets de Sion. Une fois sa maturité gymnasiale en poche, il rejoint le Conservatoire de Genève en filière préprofessionnelle d’art dramatique. En 2022, il est diplômé de la Manufacture – Haute école des arts de la scène. Fortement inspiré par les démarches artistiques d’Annie Ernaux et de Zouc, son travail de mémoire la révérence s’intéresse aux réflexions sur le témoignage, l’autofiction et le langage argotique comme moyen documentaire.

la révérence, c’est la performance théâtrale d’un comédien qui, à travers la voix des autres, raconte des espoirs familiaux déçus par son coming-out d’orientation professionnelle, revient sur son départ à la ville et tente de réconcilier le monde de l’hérité et celui de l’identité. Succession d’imitations, cette autofiction retrace la petite odyssée d’un jeune adolescent et dresse avec humour les portraits pudiques des « gens de par chez lui ».

Distribution

Jeu et conception : Emeric Cheseaux
Regards extérieurs : Coline Bardin et Shannon Granger

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emeric_cheseaux@hotmail.com

Sophie Vergères

dekarnation – premier spectacle complet d’un groupe d’artistes qui vient de se former sous la direction artistique de Sophie Vergères. Il se concentre sur la danse et les collaborations artistiques interdisciplinaires. Le but est de développer une compagnie de danse indépendante, qui puisse inviter des artistes à co-créer. Tous les chorégraphes sont des artistes qui ont travaillé au niveau international en tant que danseurs avec des chorégraphes renommés et souhaitent exprimer leur voix artistique. L’intérêt principal est de connecter la danse avec le théâtre, le cinéma, la poésie et la musique et de s’adapter aux propositions et aux formats des arts de la scène d’aujourd’hui.

Je touche, tu touches, nous touchons. Ou du moins, on essaie. Je pars, tu pars, nous partons. Comme nous avons toujours essayé de le faire. dekarnation, est une  piece de danse à travers l’impossibilité d’être ensemble, une recherche à travers la valeur du désir.

La chorégraphe Sophie Vergères (CH) invite les chorégraphes Marioenrico D’Angelo (IT) et Max Levy (USA) à entreprendre ensemble un voyage à travers les poèmes de l’écrivaine Eva Maria Leuenberger. Dans la vallée, les marais et les gorges, on rencontre des corps disparus et des mondes engloutis. Sur la musique de Philipp Rumsch (DE), trois danseurs échangent leur souffle, leur peau et leurs os. Ils ne font qu’un, ils échappent à l’étroitesse de la solitude pour se retrouver dans l’immensité de la solitude. Entre-temps, ils se rencontrent par hasard. Marée haute et marée basse, l’eau qui monte et le ciel qui descend. C’est à la fois un voyage et un adieu: comment disparaître pourrait être la meilleure façon d’aimer.

Distribution

Concept & direction artistique: Sophie Flannery Prune Vergères
Chorégraphie: Sophie Vergères, Max Levy, Marioenrico D’Angelo
Danse: Clémentine Dumas, Max Levy, Evan Schwarz
Musique: Philipp Rumsch
Vocals: Marie Charlotte Seidel
Drums: Max Stadtfeld
Dramaturgie: Giulia Rumasuglia
Oeil extérieur & mentor: Stephan Lichtensteiger
Costumes: Mikaela Kelly
Production: V-Create/Sophie Vergères

Soutien

Production de V-Create et dans le cadre de Master Expanded Theater de la Haute école des arts de Berne. Avec le soutien du canton de Berne, ville de Berne, Burgergemeinde, Ernst-Göhner Stiftung, GVB, Migros Kulturprozent Aare, Progr Bern et partie de Beta Stage Festival.

Site internet

www.sophie-vergères.com

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sophieflanneryprune@gmail.com

Elise Taiana

Compagnie Nuée d’oiseaux

La Compagnie Nuée d’oiseaux ou Birdlane n’existe pas. Mais elle est quand même. Et qui sait, peut-être demain existera-t-elle vraiment,pas que sur papier. Car les oiseaux migrent.
En tout cas elle a rencontré des gens sur une route vagabonde pour son premier projet « A l’ombre du doute ». Il se dessine dans une exploration d’ambiances poétiques et musicales. Le corps y est en découverte comme un éveil, en recherche de la justesse des instants. L’écriture a été développée avant et pendant le projet à travers des improvisations successives.

«Puisque de là nous sommes partis et qu’ici nous reviendrons, la musique éveillera nos sombres heures. A la lueur des matins sans pareil.»

Ici on se cache dans une vie désertique. Cléo est obnubilée par l’absence de sa sœur jumelle Lena. Elle en devient l’ombre de son corps. C’est vrai qu’elle aimerait réussir à traverser la rue sans tirer tout ça. Mais l’autre trottoir, c’est loin. Comme desséchée, on regarde les nuages. Rien n’est plus comme avant. Lena a pris le large, tendu sa voile. On ne veut pas montrer ce qu’il y a dedans. Alors que Cléo tourne en rond, Haku la provoque. Il ne peut plus la voir s’embourber dans du vide. Même les masques vivants de couleur viennent toquer à la porte. C’est peut-être un lien absolu, mais complètement impalpable qui la coupe de la réalité. Il faut verser de la vie dans sa vie pour affronter le rien.

Silence. Rythme. Bruits. Flûte. Déclic.

Ici on essaie de trouver un langage commun, de se lier et ne pas lâcher malgré les créatures qui grondent. Ici, le doute ne nous invite pas dans l’esprit de l’autre. Alors, dans l’ombre, on s’invente les plus vieilles histoires qui nous retiennent comme des ficelles. Mais le corps, lui, essaie quand même. Maladroit, mais réactif et fauve. Bien plus sauvage que les esprits domestiqués. On cherche à sentir, percevoir autrement. Là où il y a des solitudes complices.

Distribution

Ecriture et jeu : Elise Taiana
Musique et jeu : Samuel Sierro
Mise en espace : Aline Fournier
Merci à Térence Carron, Garance Baudon, Dan Anderegg, Bernard Sartoretti, Mélanie Lamon

Soutien – espace de création

Théâtre du Dé – Evionnaz
L’Archipel – Sion

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elise@hacari.org

Shannon Granger

Après deux ans de théâtre amateur, j’ai intégré le conservatoire d’art dramatique de Fribourg dont j’ai bénéficié de l’enseignement durant un an. J’ai ensuite été admise à La Manufacture à Lausanne et ai eu la chance de collaborer, d’apprendre, de Gabriel Calderon, Jonathan Capdevieille, Oscar Gomez-Mata, Krystian Lupa et Frédéric Fontaine. Que des mecs youhou, mais ils étaient grave ok donc et passionnants donc merci. A la veille de la sortie d’école, m’attendaient un assistanat avec Oscar Gomez-Mata, un rôle dans quatre différentes pièces dont Matricide joué au Théâtre Les Halles sous la mise en scène de Catherine Travalletti avec qui j’ai également collaboré sur une performance intitulé El Duende au Spot à Sion et une première création avec ma compagnie valaisanne Omaya en co-production avec le Théâtre les Halles de Sierre. Jusqu’en décembre je serai artiste associée au Théâtre-Casino de Rolle, dirigé par Mali Van Valenberg et Lucie Rausis et jouerai également dans la prochaine mis en scène de Fabrice Gorgerat accompagnée par la musicienne Simone Aubert pour quelques dates à partir de mars 2023. Et surtout, je donne parfois des cours de théâtre pour des enfants et ça me passionne.

« Et se crée dans Carcasse un bouillonnement sourd, une ébullition d’abord douce, mais qui peu à peu monte en puissance et se propage, et il en faudrait peu pour que Carcasse explose de cette ébullition, et que le monde connaisse le volcan Carcasse. »

À travers le texte Alors Carcasse de Mariette Navarro, deux êtres reprennent possession de leur corps-carcasse pour sauver leur feu intérieur menacé par les vents extérieurs.

Distribution

Co-mise en scène et interprétation : Shannon Granger et Georgia Rushton
Regard extérieur-dramaturgie : Adriane Breznay

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compagnie.omaya@gmail.com

Clara Cesalli

Clara Cesalli, suissesse de 24 ans, est comédienne, diplômée en 2022 à l’IAD – Institut des Arts de Diffusion, Belgique. Elle est polyglotte (Fr, It, Ang, All, CH-All), inspirée par l’art du clown et de la marionnette, et heureuse quand elle peut mêler jeu, danse et chant. En 2020, Clara est lauréate du concours de jeunes talents en interprétation dramatique du Pour-cent culturel Migros. En 2021 elle joue avec la Cie 2LA (CH) dans le cabaret immersif et participatif Aimer jusqu’à l’impossible mis en scène par Ludmilla Reuse, et entame la création de Nanarrette avec le collectif les Furigond·e·s qu’elle co-fonde la même année. En 2022, elle rejoint le collectif la Carrière (BE) sur le projet Engrais dans lequel elle est interprète et co-créatrice chant, puis elle travaillera notamment en tant qu’interprète dans Balcon, co-création de danse contemporaine in situ chorégraphiée par Corentin Delpierre et dans looking she said i forget, court-métrage réalisé par Naomi Pacifique.

Dans la direction du chant du merle, à droite après l’arbre mouvant, on arrive sur le lopin de terre où ont élu domicile trois clown·esse·s. Malgré les apparences, il y plane une mauvaise nouvelle. Mais tout le monde ne l’entend pas. Alors que faire de ce cri, de cette urgence qui ne parvient pas?

Nanarrette est une création interactive, jeune public (dès 9 ans), non-verbale, qui emmène son public au coeur des conflits et clivages que peuvent générer la prise de conscience de la crise écologique, dans un univers clownesque et ludique.

Distribution

Création : Les Furigond·e·s
Mise en scène : Clara Cesalli
Interprétation : Simon Haineaux, Lila Leloup et Jean Leroy

Soutien

Latitude 50, Pôle des arts du cirque et de la rue Petit Théâtre Merceli

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ccesalli@protonmail.com

Philippe Annoni

Philippe Annoni est né à Genève où il découvre le théâtre. Il part ensuite à 15 ans à Fribourg où il découvre la musique. Dans un premier temps, il s’engage dans un cursus universitaire, il étudie la philosophie et les mathématiques au niveau Bachelor. En parallèle, il pratique le théâtre au TCF, une institution populaire de la Ville de Fribourg. Par la suite, il part un an au Japon, cette expérience à l’étranger le pousse à changer de voie et à intégrer l’École Supérieure de Théâtre des Teintureries. Durant sa formation, il intègre un fort rapport au corps dans sa pratique de comédien. Il y développe un goût pour un théâtre pluridisciplinaire, mêlant des éléments de son et de mouvement. Il apprend beaucoup notamment aux côtés de Monika Ginterdorfer, Emmanuel Rau, et le GDRA. Enfin, il développe également la danse avec les chorégraphes Marco Cantalupo et Frank Edmond Yao.

« On ne sait jamais très bien ce que les gens retiennent de nos enseignements, parfois on est très surpris, nous n’avons pas de contrôle sur ce qui se passe vraiment » – Jean Yves Ruf. Un beau matin où il doit enseigner, Martin se réveille sous un énorme tas de feuilles, non préparé, au milieu de sa salle de classe. Doté d’une personnalité remplie d’ego et de fierté, il lui est impossible d’avouer que rien n’était calculé, il enchaîne et donne son cours. Il puise dans des listes de mots et de savoir désorganisés et cherche à leur donner une forme organique: 312 = 219, couleurs d’Harmonie, 9e augmenté, tierce picarde, inter changement de mode, 8 bit, gamme tempérée occidental.

Cette conférence sur la musique et sa théorie aura pour question centrale: La dissonance est-elle un concept inné ou acquis? Entrez dans le monde chaotique et bienveillant d’une personne à la fois immature et mue par une force de vivre instoppable et douce, Martin essayera de vous transmettre sa passion pour les chiffres et le solfège. Un spectacle seul en scène hybride regroupant des textes ultra-théoriques, des moments de musiques et de danse, entre le théâtre, la conférence et la performance.

Distribution

Textes : Philippe Annoni, Vincent Persichetti, Lawrence Ritchey, Platon
Mise en texte, interprétation, mise en scène et musique : Philippe Annoni
Collaboration Artistique : Nicolas Roussi
Collaboration chorégraphie : Lea Di Guardo
Collaboration scénographie : Henri Marbacher
Collaboration musicale : Adrien Tolk, Jérémie Nicolet
Image : Sebastian Friedmann

Soutien

École des Teintureries

Site internet

www.comedien.ch/comediens/philippe-annoni/

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umenofleurs@gmail.com