Romain Ianonne

©Pierre Daendliker

Romain Iannone est un jeune artiste pluridisciplinaire Valaisan qui navigue entre les arts visuels et sonores. Passionné par le langage sensible, sonore et visuel, il essaie constamment de tisser des liens entre ces différentes pratiques.

Enérgeia est une collaboration que j’engage avec mon harmonium en lui donnant un souffle. Je cherche des formes, des rythmes, des harmonies que je déplace et tiens au fur et à mesure de mes improvisations en créant un espace sonore planant.

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rom.iannone@gmail.com

Naïka Aymon

Naïka Aymon est originaire d’Haïti. Elle découvre le cirque à l’âge de 3 ans à l’école de cirque Zôfy à Sion. A 13 ans, elle rentre au cycle d’orientation de Grône, une formation de trois ans dans un cursus sport-art qui combine études et formation de cirque. A la fin de ce cursus, elle part à l’École nationale de cirque de Châtellerault en France. Après 3 ans, elle obtient un baccalauréat littéraire option art du cirque, spécialisé en trapèze ballant. Naïka décide ensuite de s’installer au Canada pour sa formation à l’École nationale de cirque à Montréal. Elle débute en trapèze ballant, puis continue en main à main, pour finir par être généraliste mât chinois et barre russe. Elle développe également sa technique en  banquine, trampoline, trampo-mur et bascule.

Très souvent trop peu représentée, la femme noire se fait rare sur scène. Et lorsqu’elle est présente, elle est souvent cachée à contrario de l’homme cis hétéro blanc, représenté partout et possédant énormément de privilèges. Ce contraste évident met le doigt sur les injustices et inégalités sociales qui sont beaucoup trop présentes dans notre milieu. L’intersectionnalité existe et je me bats férocement afin d’y faire face. Durant des siècles, on a séparé les êtres humains en deux groupes dont l’un a subi l’exclusion et l’oppression et l’autre a exercé sa domination et son pouvoir. L’envie me tenaille de dire à ce dernier que j’appartiens autant à l’espèce humaine qu’un homme et que je suis aussi digne d’être prise en compte. Depuis deux ans maintenant, je travaille au mat chinois avec un mannequin homme blanc. Il représente pour moi, le privilège, la suprématie et le pouvoir. Tout au long du numéro notre relation évolue, et je finis par prendre le dessus.

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naika.ay.mon@hotmail.com

Artistes 2021

©Pierre Daendliker

Bastien Alvarez
The Lonely Walk


Fais comme chez toi, Sion | Théâtre de Valère | Jeu. 30 sept. – 19h | Ven. 1er oct. – 20h15

Ce numéro de cirque est une invitation à entrer dans l’intimité d’un personnage dont les repères ont été balayés. Mis à rude épreuve par la vie, la société et ses proches, il tente tant bien que mal de retrouver un but, une direction ; conscient de ce qu’il a laissé derrière lui et qu’il ne retrouvera jamais. Acceptant ses failles et ses défauts, acceptant son humanité profonde, il vous laisse entrevoir, le temps d’un instant, ses cicatrices. A la fois fataliste et battant, il s’élève, se libère, retrouve pour un court instant ces sensations si longtemps oubliées et bafouées.

©Pierre Daendliker

Naïka Aymon
A la jonction de l’intersectionnalité


Fais comme chez toi, Sion | Petithéâtre | Jeu. 30 sept 20h30 | Sam. 2 oct. 19h

Très souvent trop peu représentée, la femme noire se fait rare sur scène. Et lorsqu’elle est présente, elle est souvent cachée à contrario de l’homme cis hétéro blanc, représenté partout et possédant énormément de privilèges. Ce contraste évident met le doigt sur les injustices et inégalités sociales qui sont beaucoup trop présentes dans notre milieu. L’intersectionnalité existe et je me bats férocement afin d’y faire face. Durant des siècles, on a séparé les êtres humains en deux groupes dont l’un a subi l’exclusion et l’oppression et l’autre a exercé sa domination et son pouvoir. L’envie me tenaille de dire à ce dernier que j’appartiens autant à l’espèce humaine qu’un homme et que je suis aussi digne d’être prise en compte. Depuis deux ans maintenant, je travaille au mat chinois avec un mannequin homme blanc. Il représente pour moi, le privilège, la suprématie et le pouvoir. Tout au long du numéro notre relation évolue, et je finis par prendre le dessus.

©Pierre Daendliker

Benjamin Bender
Libre


Fais comme chez toi, Sion | Petithéâtre | Ven. 1er oct. – 20h45 | Sam 2 oct. – 20h

« Il peut être violent et passionnel. Il peut être tranquille et modeste. Il peut être jubilatoire et tragique. Il peut être angoisse et souffrance. Il peut être pathétique et même un peu ridicule. Mais il y a une chose qu’il ne peut jamais être : il ne peut jamais être honteux. » Jörn Svensson

©Pierre Daendliker

Térence Carron
Un silence à la dérive


Fais comme chez toi, Sion | Petithéâtre | Jeu. 30 sept. – 19h30 | Sam. 2 oct. – 20h

Quelle est cette musique dans ma tête, ces histoires, ces mots qui résonnent, qui me troublent et qui me définissent? Une insomnie, une sortie nocturne, une nuit blanche puis une lueur au petit matin, le besoin de marcher et de dire ce qui traverse l’esprit. Un témoignage pour l’invisible, une confession avec une personne d’apparence humaine ou un public. Comment découvrir son identité à travers sa disparition tout en considérant celle des autres? 

©Pierre Daendliker

Claire Frachebourg
Foehn


Fais comme chez toi, Sion | Eglise des Jésuites | Jeu. 30 sept. – 21h | Ven. 1er oct. – 20h15

FOEHN est une performance sonore du collectif ??? crée au printemps 2021, lors d’une résidence à l’église de Jésuites. Dans un monde de courant continu, les trois performeuses se joue du vent pour en jouer. Elles intègrent ses constituantes physiques comme esthétique visuelle autant que sonore. Elles plongent ainsi dans une timelaps étirée et soufflée. Au dedans, le son essaie de prendre sa place dans son véhicule aérien. Par des épiphénomènes, des obstructions, des îlots de rencontres, des bulles de respiration, le collectif ??? tient la barre du voilier. Et cela sonne, fait sonner et résonner par vague les tubes des orgues ainsi que les flûtes des angelots. Un voyage sensoriel, poétique et immersif.

©Pierre Daendliker

Alex Ghandour
Le chant du risotto


Fais comme chez toi, Sion | Eglise des Jésuites | Jeu. 30 sept. 19h | Sam. 1er oct. 18h

En profonde concentration je réalise un risotto et invite le spectateur à écouter son chant. Leson produit par la cuisson du risotto est essentiel à sa bonne réussite. L’état dans lequel jeme plonge à pour objectif de charger le risotto. La transformation du riz d’un état vers unautre ainsi que mes gestes simples et décidés me permettent de construire une narrationproche d’un rituel chorégraphié.

©Pierre Daendliker

Romain Iannone
Enérgeia


Fais comme chez toi, Sion | Eglise des Jésuites | Ven. 1er oct. – 21h15 | Sam. 2 oct. 21h15

Enérgeia est une collaboration que j’engage avec mon harmonium en lui donnant un souffle. Je cherche des formes, des rythmes, des harmonies que je déplace et tiens au fur et à mesure de mes improvisations en créant un espace sonore planant.

©Pierre Daendliker

Sophie Vergères
Paradiseville


Fais comme chez toi, Sion | Théâtre de Valères | Sam. 2 oct. – 17h – 20h30

Bienvenue. Nous espérons que nous sommes bien installées. Que nous sommes prêtes à démarrer. Prêtes à nous coller. A nous taire, à nous regarder. Nous prendre dans les fils. Ne plus résister. Nous entendre nous abandonner. De nos mains, nous tissons une toile pour nous piéger. De notre langue, nous tissons un lit où nous allonger. C’est un autoportrait. Autoportrait le doigt sur la bouche. Les yeux fermés. Nous allons nous présenter. Nous sommes multiples. Nous sommes marguerites. Nous allons. Nous partons. Nous ne sommes qu’arrivée et départ. Bienvenue. Nous allons recommencer.

Ludmilla Reuse

Ludmilla Reuse est une metteuse en scène valaisanne fraîchement diplômée de l’INSAS à Bruxelles. Pendant ses études, en 2021, elle fonde la Cie 2LA afin de passer la vitesse supérieure et de pouvoir réaliser en 3D les spectacles qui vivent dans sa tête. Elle joue la même année au Théâtre Les Halles à Sierre son premier projet «Aimer jusqu’à l’impossible», le début d’une trilogie de théâtre immersif en construction. Pour prendre du recul et pousser sa compréhension du métier, elle travaille aussi en tant que créatrice lumière, dramaturge ou costumière. Sa vision de l’art brouille les limites de la fiction et de la réalité, du théâtre et de la performance, et tente de créer de nouvelles surprises ou de nouveaux états d’écoute chez les spectateurices. Pour la suite, elle rêve de pousser la Cie 2LA vers un lieu de collaboration libre et d’échange de pratiques entre la Suisse, la Belgique, et même au-delà, pourquoi pas?

Fermez les yeux et pensez à un film qui vous a marqué. Vous l’avez?

Maintenant, par rapport à ce film, posez-vous les questions suivantes:

– Y a-t-il au moins deux personnages féminins identifiables dont on connaît le prénom?

– Parlent-elles l’une avec l’autre?

– Parlent-elles d’autre chose que d’un personnage masculin?

Si vous avez répondu «non» à au moins une des trois questions, ce film que vous affectionnez a échoué le test de Bechdel – Wallace… Ce test vise à mettre en évidence la différence de représentation en fonction du genre dans une œuvre de fiction. Les résultats déprimants de ce prisme de lecture nous ont inspiré l’envie d’inventer une histoire du cinéma plus inclusive, en se ré-appropriant les rôles de mafieux célèbres qui ont formé nos yeux.

Mafiosas est une création de plateau explorant la NON-place de la femme dans les films thrillers criminels cultes. C’est l’histoire d’un collectif de réalisatrices, lassées de travailler sur des projets à dominance masculine, s’acharnant à se faire une place qu’on refuse de leur donner, qui décident de réaliser un film en reversant les stéréotypes de genre. A travers leur parcours semé d’embûches, allant de la première idée de scénario à la diffusion du film en salles, elles glisseront dans l’Histoire du Cinéma en reprenant des scènes de films policiers et thrillers criminels marquantes, pour y inverser les rôles et imaginer un passé différent, rempli de rôles féminins significatifs. Un spectacle questionnant l’industrie artistique actuelle, ainsi que l’impact des représentations fictionnelles sur nos vies réelles et sur les générations à venir.

Distribution

Mise en scène : Ludmilla Reuse

Avec : Estelle Bridet, Clarina Sierro, Zoé Sjollema, Christian Cordonier

Assistanat : Sarah Cuny

Conseil Cinéma : Lison Danel

Création lumière et direction technique : Mounir El Mekki Benchara

Création sonore : Tom Lorétan

Regard Extérieur : Catherine Travelletti

Scénographie : Collectif DER (Charlotte Reuse et Marc Délez)

Soutien

Co-produit par le Théâtre Les Halles

Avec le soutien de ThéâtrePro Valais, LoStudio Performing Arts Center, Les 2LAmis, La fondation Emilie Gourd, La fondation Engelberts, Ernst Göhner Stiftung

Site internet

www.2la.ch
Mafiosas (theatre-leshalles.ch)

mail

cie@2la.ch

Anouk Werro

Anouk Werro se forme en jeu à la RADA à Londres. Elle se lance dans la mise en scène par divers assistanats en Suisse et stages en Allemagne, puis par le Master Théâtre de La Manufacture. Sa pratique de comédienne et metteure en scène est accompagnée de l’écriture. En 2015, elle écrit et met en scène « Les 3 Ophélies », puis « The London Anxiety Monologues » en 2017, enfin « Fièvre Nocturne sur l’Iceberg » (FriScènes, 2018). Elle s’intéresse ensuite à la notion de témoignages en interrogeant ses grands-parents dans « Heritage » puis, en 2019, en montant une installation audio, « Assis·e en Face du Silence », composée de témoignages sur la question du suicide chez les jeunes. Découlent de ces deux projets et d’autres lectures performées et autres collaborations, l’écriture d’un solo « Une Femme S. » (Les Impromptu·e·s, 2020), et une première étape de travail de « Chakra de la Gorge en surexploitation » (Belluard Festival, 2021), puis l’écriture de « Bains en famille » qu’elle présente comme son spectacle de sortie de la Manufacture en collaboration avec Mélissa Rouvinet. En 2021, elle présente sa première pièce professionnelle « VULTURES », qui a été sélectionnée au Creative Art Platform, au Festival Weekend Prolongé, en collaboration avec Fleur Bernet. »

«Autoportrait, je n’comprends pas |…| c’que ça veut dire.

Inspire. Non j’comprends pas!

Comment voulez-vous que je me décrive? Y a des portraits de moi, c’est les autres qui peuvent le faire (le faire) autant de gens que je connais autant de portraits de moi… Euh ils sont tous valables, mais moi j’ai rien à dire sur moi.»

Interview de Marguerite Duras tiré du Ravissement de la parole

«Huhhhh… Do I feel happy in life? Hum… Letʼs see.

Letʼs say, I hope Iʼm finding happiness, right?

Well for me, hum, if I can realize certain things in my work, huh,

I come the closest to being happy. And I can say that also about my life.

Well, it only happens I think in moments, sometimes when Iʼm working and, huh, Iʼll be able,

hum, to fulfill a scene… truthfully. And then, I think Iʼm the happiest…

Well, I find it very stimulating to keep studying and working, hum, huh,

But Iʼm not just generally happy, if Iʼm generally anything, Iʼm generally miserable… Laughs.» Interview de Marilyn Monroe

Une jeune femme se fait diagnostiquer un chakra de la gorge en surexploitation au milieu d’une ville désertique chilienne, alors elle démêle avec le public en témoin, les fils. Entre Marguerite Duras, Marilyn Monroe, les autres qu’on aime, les morts, la comédie musicale, Anouk Werro pose les questions : c’est quoi une voix à soi? Un corps à soi? Et comment se mettre en crise dans son propre narcissisme pour enfin refaire une place à l’autre?

C’est un spectacle entre la performance, le stand-up comique et le solo auto-fictionnel où il y aura surtout un corps fragmenté et beaucoup de chant. »

Distribution

Écriture et jeu : Anouk Werro

Soutien artistique à la mise en scène, à l’écriture, espace-costumes ou au jeu : Agathe Lecomte, Claire Dessimoz et Fleur Bernet

Remerciement

Le Festival Belluard Bollwerk International, Laurence Wagner et l’équipe du BBI; Lieu Commun; l’équipe du stage Milieux à la Halle Tropisme avec Robert Cantarella et Mathilde Monnier; La Manufacture et Jonas Beausire; François Gremaud et Michaël Monney; Alexia Hebrard et Mathilde Morel.

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anouk.werro@gmail.com ou lesintemperies@gmail.com

Rachel Morend

Rachel Morend a terminé l’EDHEA en juin 2022. C’est après l’obtention d’un bachelor en arts visuels qu’elle se rend compte qu’elle aime davantage les arts sonores. Elle aime aussi le meuglement des vaches, le bruit du tracteur et le caquètement des poules. Elle aime jouer avec Dianita et Claire Frachebourg. Ensemble, elles inventent la Collective ???. Rachel aime les trucs électroniques (c’est entre autres pour ça qu’elle aime la Collective ???). Elle aime aussi les trucs où il n’ y a pas besoin d’électricité. Elle n’aime pas choisir entre les deux, du coup, elle fait des fois des trucs avec des câbles et des boutons et des fois, elle construit des trucs où il ne faut pas qu’il y ait des câbles et des boutons.

Là, il y aura des câbles et des boutons.

Fais comme chez toi !

– Ok, mais je peux garder mes chaussures ?

Derrière le bar du Petithéâtre, Rachel s’occupera de nettoyer des verres, de faire des cafés et d’ouvrir du rouge.

Avec son tire-bouchon, ses câbles, ses micros et ses chaussures, Rachel se permettra de faire comme chez elle.

Vous pourrez, vous aussi, garder vos chaussures.

Distribution

Rachel Morend

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rachel.morend@gmail.com

Alex Ghandour

Titulaire d’un diplôme de cuisinier, en 2021, Alex est diplômé en arts visuels à l’EDHEA. Il a terminé une résidence d’un an au musée d’art du Valais (Sion, CH) en parallèle de laquelle il a répondu à plusieurs invitations artistiques dont notamment, une série de repas performatifs, Les grands repas d’Alexandre, Théâtre Les Halles, Sierre, CH ; Imagine the clouds, La Grenette, Sion, CH ; ipoteticto corso, Spazio insitu & institutto Svizzero, Rome, IT. En 2019, il est le co-fondateur de l’espace indépendant Bigbang à Sierre (CH). Dans son travail, il observe son corps et les matériaux qui se transforment, sur lesquels il intervient par un geste sculptural. Intéressé par les processus de changement d’état de la matière et ses dimensions narratives, son travail évoque des mondes potentiels et produit des lectures poético-scientifiques des événements contemporains.

En topologie, un collapse est la transformation d’un complexe simplicial en un autre sub complexe. Petit monde de possible, île isolée à la végétation transdimensionnelle, maquette d’univers rêvé, c’est un paysage fantaisiste qui se déploie devant le public. Une source lumineuse surréel démarque les reliefs, une exploration sonore activée par le souffle de la musicienne invoque les mouvements de l’air, une non-céréale, le sarrasin, fabrique une roche faite de milliers d’éléments pyramidaux. Ce monde construit est source de convoitise pour les milliers de trésors que son sous-sol offre. Très vite, l’idylle s’estompe et laisse place à l’acharnement de géant.es affamé.es.

Hybride, Simplicial Complexe Collapse est à la fois une sculpture éphémère, un moment rassembleur et un repas. Le tout partage un récit délicat de la destruction et de la transformation. C’est un travail qui explore un potentiel entre un geste sculptural et un geste culinaire. Une manière d’aborder à la fois les questions plastiques et formelles de mon travail, mais également les questions rassembleuses et politiques de l’acte de manger. C’est une tentative de trouver un équilibre bien dosé, subtile entre une forme, un goût et une attitude par rapport à l’objet. L’expérience proposée est totale ; visuelle, narrative, sonore, olfactive, gustative et sociale, le tout suit un protocole induit aux spectatrices. Les différentes étapes de préparation, de présentation et de dégustation de la pièce sont minutieusement pensées chacun des éléments en influençant la perception des autres.

Distribution

Conception & réalisation : Alex Ghandour
Composition sonore : Dianita

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alexghandour@hotmail.com

Aline Bonvin et Joséphine Thurre

PLAJE est un jeune collectif théâtral montheysan né en 2022, tout d’abord pour la création de la pièce L’âge que j’avais, mais également dans l’idée de construire une plateforme solide pour de futurs projets. Il regroupe cinq comédiennes fraîchement sorties de l’Ecole Supérieure de Théâtre des Teintureries à Lausanne. Les jeunes femmes représentent la Romandie de par leurs origines : Genève, le Jura, Neuchâtel et le Valais.

Le collectif défend volontairement un féminisme politique et souhaite fortement promouvoir le travail de figures féminines dans ses engagements, son comité, son soutien artistique, etc. ainsi que dans la teneur de son discours et de ses productions. Il souhaite mettre en scène une parole dynamique, sincère et pertinente, concernée par des problématiques actuelles. Le travail du collectif ne s’inscrit pas que dans l’écriture mais également dans une recherche pluridisciplinaire. La physicalité, l’exploration musicale et chantée, ainsi que l’audiovisuel sont des domaines que PLAJE se permet d’inclure dans ses créations.

Cinq femmes qui se remémorent leur passage à l’adolescence, leurs expériences de filles devenues adultes, la réalisation de la transformation de leurs corps d’enfant à présent perçus comme des corps-objets. Cinq comédiennes qui éprouvent les injonctions liées à leur statut de «femme» dans la société actuelle, avec l’apparition de phrases qu’elles auraient voulu oublier aussitôt après les avoir entendues, de remarques sexistes, de gestes déplacés.

Cinq amies qui se partagent leurs joies, leurs peines et leurs souvenirs laissés par certains événements, certains mots, certaines sensations qui les ont touchés. Cinq vécus féminins, rédigés, romancés, poétisés. Cinq témoignages qui s’entremêlent, font échos et permettent aux actrices de respecter et de s’emparer des mots de l’autre, afin de transmettre une parole universelle.

Tout au long du spectacle, les images d’un passé plus ou moins lointain ressurgissent. Des ressentis soudains désagréables, des récits qui se répondent curieusement, des situations d’inégalités vécues par toutes, réapparaissent.

Dans un espace sobre et émancipateur pour la parole et le corps, les comédiennes se mettent au service de l’action comme une renaissance. Elles s’approprient le plateau comme un endroit de partage où elles peuvent exister et vivre sans peur.

Distribution

Ecriture, jeu et mise en scène : Aline Bonvin, Paola Dam, Léa Gigon, Eve Mittempergher, Joséphine Thurre

Soutien

La FARB

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collectifplaje@gmail.com

Mélissa Rouvinet

Mélissa Rouvinet est diplômée de la Haute Ecole de Travail Social de Genève, en Psychomotricité, puis obtient en 2019 un bachelor en Arts Visuels à l’édhéa, école de design et haute école d’art du Valais. La même année, elle entre en Master Théâtre orientation Scénographie à La Manufacture. Son travail a été montré à la Galerie 3000 à Berne, à la galerie Bernhard Bischoff, à Fri Art Kunsthalle à Fribourg, au Manoir de la Ville de Martigny ou encore à l’espace d’art Tunnel Tunnel à Lausanne.

Dans le cadre de son travail de diplôme, elle réalise la scénographie de Bains en famille, mis en scène par Anouk Werro. Elle collabore en tant que scénographe et/ou costumière avec les metteurs.euses en scène Julien Meyer, Alexandre Doublet, Coline Bardin, Juliet Darremont, etc.

« Les gestes pourraient avoir pour fonction de combler l’espace vide séparant les individus les uns des autres. » Stéphane Hugon dans L’étoffe de l’imaginaire

Quels gestes nous racontent, nous dévoilent, nous trahissent? Ces gestes linguistiques, codés, appris, précis, mais également ces gestes instinctifs, cérémoniels, sensibles, maladroits, banales, et à priori insignifiants.
Qu’est-ce qui fait, véritablement, langage? Comment créer de nouvelles syntaxes pour interroger nos modes de relation, de communication et notre promiscuité contemporaine.

Cette performance imaginée par Fleur Bernet, Camille Legrand et Mélissa Rouvinet explore la communication non-verbale en développant un langage sensible, au-deça ou au-delà des mots.En s’inspirant du monde marin et de son langage sémaphore (un moyen de communication visuel) la proposition recherche l’essence du langage dans la formulation d’une gestuelle et tente de créer un dialogue qui révèlerait les forces mais également les insuffisances et les dysfonctionnements du langage habituel.

Distribution

Conception : Mélissa Rouvinet, Camille Legrand, Fleur Bernet
Performance : Camille Legrand

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melissarouvinet@hotmail.com

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@meli.e

Sarah Bender

Notre Collectif AHHHH se compose de Sarah Bender, Mia Dupin, Lila Abdel-Kader et Guillaume Lolliot. Sarah, valaisanne, tournesol jaune et lumineux, elle se nourrit d’amour et d’eau fraîche. Entre verdure par nature, elle suit son instinct, un peu félin. Au-delà de ses chakras, elle avance par-ci, par-là. Mia, entre Paris et la Charente Maritime, l’océan est là où elle doit être. Elle aime quand l’humour émerge de l’absurdité. Lila a grandi en Auvergne au milieu des volcans, un endroits pleins de souvenirs. Quand elle était enfant, elle se mettait souvent en scène devant son public imaginaire. Guillaume vient d’Evian-les-bains et de Lausanne, deux villes au bord du lac Léman. Il ne sait jamais dire de quel pays il vient, comme ces deux endroits se trouvent dans deux pays différents. Notre travail allie danse contemporaine, théâtre, improvisation, composition, jeu, et nous aimons collaborer avec toutes autres formes d’art croisant notre chemin.

Un souvenir palpable, une ébauche d’histoire, des bribes d’anecdotes.
Des mots, des images, un rêve.
Une sensation de retrouvailles, de chaleur, de bien-être.
Un moment simple, un sourire, de la douceur.

Une mémoire vulnérable, un peu sensible, peut-être invisible.
Des détails, en répétition, une accumulation.
Des allers-retours, des hésitations, une tension.
Une instabilité, pouvant être rassurée, une absurdité.
Sous contrôle, sans contrôle, des déformations.
Bizarre et stupide, en stress, se pressent.
Une inversion, cherchant repairs, pas de sens en soi.

Perte de contrôle, emporté, sans verticalité.
Absorbé, par des forces plus fortes, l’abandon.
Sans gravité, un espace modifié, les sens éveillés.
La justesse du moment, en ce temps.

Une maison, des pièces, des chemins, des dessins.
Un rythme, son propre rythme, le quotidien, la routine.
Des émotions, des expressions, des sensations, des états de corps.
Des personnages, un intérieur, chez-soi, chez-vous, chez-nous.

“ Je ne serai jamais à l’aise avec cette foutue bataille qui se livre entre mon besoin d’être rassurée et celui de tout gérer. ” Femmes Fleurs – Laure Coutaz

Distribution

Chorégraphie : Sarah Bender en collaboration avec les performeurs.
Performeurs : Mia Dupin, Lila Abdel-Kader et Guillaume Lolliot

Soutien

Merci à la London Contemporary Dance School (The Place) et à la commune de Fully de nous avoir mis à disposition des studios pour les répétitions.

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