Sarah Bender

Originaire de Fully, je suis danseuse, chorégraphe et interprète ayant terminé mon Bachelor en danse contemporaine à Londres en juillet 2022. Après la création du collectif AHHHH en mai 2022, nous avons eu différents projets en Suisse durant septembre et octobre 2022. Durant les mois à venir, de mai à novembre 2023, nous participerons à différents festivals, résidences et performances en France et en Suisse. Fin avril 2023, j’ai terminé ma formation de yoga en Espagne afin de pouvoir donner des cours et transmettre les bienfaits de cette discipline. C’est une approche complémentaire à ma pratique de la danse.

Courir, courir, courir… 

Une course sans fin, un cercle. 

Une routine rassurante… et demain ? 

Besoin d’air et de lumière. 

Le grand saut: maintenant, imminent, intensément !

mail

bendersarah01@gmail.com

Contexte de production

Après avoir chorégraphié ma première pièce de danse/performance intitulée « Chez-nous » avec le collectif AHHHH pour l’édition précédente de Fais comme chez toi, j’ai eu l’envie de créer mon propre solo. En tant que jeune artiste valaisanne, j’ose élaborer ma propre création et la partager dans ma région. Je sens qu’il est temps d’accomplir cette étape, de la vivre. Ce festival est pour moi l’opportunité de m’exprimer seule sur scène avec l’intention de transmettre au public mes intentions qui me sont chères. Un nouveau challenge s’offre à moi… un chemin artistique se dessine… une expérience intense m’attend, je me réjouis de ce rendez-vous.

Pour la production de ce projet, j’ai 3 mois de création avec environ deux jours par semaine de répétitions dans une salle de danse. En dehors de ces heures en studio, je consacre du temps pour la mise en scène, la dramaturgie, la création de la musique, la recherche d’un costume, la conception du décor, les entraînements physiques, etc. Je me mets également en contact avec des personnes ressources (artistes dans différents domaines). Pour ce projet, je n’ai pas de moyens financiers. Cependant, la commune de Fully me met à disposition une salle, ce qui me permet de travailler pleinement sur la création de mon solo.

Salomé Coquoz

Salomé Coquoz est née et a grandi dans la campagne fribourgeoise. Après l’obtention d’un double bachelor en philosophie et allemand à la Sorbonne à Paris, elle décide de renouer avec son rêve d’enfant. Salomé commence alors sa formation de comédienne dans la classe préprofessionnelle du Conservatoire de Fribourg, puis décide ensuite d’intégrer l’Accademia Dimitri pour se former au théâtre physique. Au sein de celle-ci, elle travaille notamment avec la danseuse et chorégraphe Cristiana Morganti et le duo fribourgeois les Diptik. Elle y rencontre également Noémie Siraut et Martin Durrmann avec lesquel·le·s elle co-crée la compagnie l’Oeil hérissé. Durant sa formation, elle développe un goût pour le théâtre pluridisciplinaire liant le mouvement, l’acrobatie, la parole et le chant, avec le corps comme élément central à la création. Salomé s’intéresse à l’intime et à l’absence. Son chat s’appelle Pomme.

Quelles traces est-ce que nos morts laissent dans nos vies ? Deux personnes se retrouvent. S’aiment. Comment se dire au revoir ? Et puis il y a les souvenirs. Alors est-ce que cela existe encore ?

Distribution
Écriture, jeu et mise en scène : Salomé Coquoz en collaboration avec Noémie Siraut
Jeu: Salomé Coquoz, Noémie Siraut et Candice Bogousslavsky en alternance
Regard extérieur : Martin Durrmann

Contexte de production

Ce projet s’inscrit dans le cadre de mon travail individuel de sortie (Liff) de l’Accademia Dimitri et s’articule autour des recherches que j’ai effectuées sur Sophie Calle et sur son travail. Quelles traces est-ce que nos morts laissent dans nos vies? Comment les traces permettent, dans un processus de deuil, de réintroduire de la présence dans l’absence?

Le temps de création de ce travail a été de 4 semaines, durant lesquelles il y a eu deux présentations d’étape de travail avec des feedbacks. L’école met à disposition un budget de 400.-.

Jamila Baioia

Jamila Baioia débute en 2001 à travers la danse Hip-Hop dans différentes écoles fribourgeoises, notamment l’école Mastazz Dance & Co. Elle intègre ensuite en 2018 la formation pré-professionnelle Varium espai de moviment à Barcelone en danse contemporaine. Dirigée par Anna Sanchez, elle se forme pendant deux ans auprès de Nicolas Ricchini, Nadine Gerspacher et Robert Russel. Elle participe à plusieurs créations dans le cadre de La Dérivée à Yverdon-les-Bains, dont «Trolsk» (2021) en collaboration avec Nicolas Roussi. Elle participe ensuite en 2022 à la résidence MEET&CREATE proposée par Action-Danse à Fribourg avec la chorégraphe Clara Delorme. Après avoir créé son travail de Bachelor en solo « bsa7a » qui explore la fluidité des frontières existantes entre deux cultures, Jamila a terminé sa formation à La Manufacture – Haute Ecole des Arts de la Scène en juin 2023.

Daisies Decline s’inspire du film tchécoslovaque «Daisies» de Věra Chytilová. Un projet dansant réunissant deux femmes qui ont l’art de l’impertinence, un amour du désordre et qui questionnent les limites de la bienséance.

Distribution
Création et performance : Jamila Baioia, Timea Lador
Regard extérieur : Shannon Granger

mail

jamila.baioia@hotmail.com

Contexte de production

Daisies Decline s’inspire du film tchécoslovaque «Daisies» de Věra Chytilová. Un projet dansant réunissant deux femmes qui ont l’art de l’impertinence, un amour du désordre et qui questionnent les limites de la bienséance.

Benjamin Bender

Benjamin Bender est diplômé de l’École Supérieure de Théâtre les Teintureries à Lausanne. Début 2021, il participe à la création du spectacle musical jeune public «Tout bêtement» avec la compagnie Cantamisù à l’Echandole à Yverdon puis au Petit Théâtre de Lausanne. La reprise du spectacle a eu lieu en 2023 à Yverdon, Lausanne et Beausobre. Passionné de musique, il a l’occasion de travailler avec l’orchestre Les Symphonistes d’Octodure ainsi qu’avec l’Ensemble Vocal de Saint-Maurice comme récitant. Il travaille comme dramaturge au Nouvel Opéra de Fribourg sur la production de Don Pasquale de Donizetti en décembre 2021. En 2022, il met en scène « La coloc M.C. », un spectacle sur l’écologie intégrale avec une troupe d’amateur·ice·x·s. Durant l’automne, il travaille à l’écriture du spectacle «Face à toi-même» qu’il mettra en scène en 2024, à nouveau avec des amateur·ice·x·s. En septembre, il tient le rôle principal dans «L’Auberge» de Maupassant, présenté aux Caves du Manoir à Martigny.

Le Carmel accueille deux jeunes novices, sœur Constance, vive et enjouée, et sœur Blanche de l’agonie du Christ, obsédée par la mort. Toutes deux bien différentes, se rapprochent durant l’agonie poignante, révoltée et angoissée de la Prieure du couvent.

Distribution

Mise en scène : Benjamin Bender
Vidéo : Noémie Guibal
Jeu et chant : Katharina Holzapfel, Laurine Moulin et Florence Quartenoud
Piano : Paul Henri Chomez

mail

benjamin.bender@hotmail.com ou compagnie1ni2@gmail.com

Contexte de production

Après ma sortie d’école en 2020, j’ai souhaité d’abord être interprète dans différents spectacles. Aujourd’hui, j’ai le désir de monter mes propres projets en explorant notamment les liens entre les différents arts. Fais comme chez toi offre la possibilité de présenter une première tentative dans un lieu sécurisé/sécurisant. C’est ainsi que je souhaite présenter le fruit d’une recherche d’une semaine sans pression ni objectif de résultat.

Nous avons répété une semaine, sans financement, au théâtre de Valère à Sion.

Nous profitons de remercier l’équipe du Spot pour la mise à disposition de son théâtre.

Alex Ghandour

©Pierre Daendliker

Alexandre Ghandour s’est tout d’abord formé comme cuisinier. Il y a appris le respect des produits et les intentions à y mettre pour les transformer! Il vient tout juste de terminer son Bachelor en arts visuels à l’ÉDHÉA (école de design et haute école d’art du Valais). Lors de ses créations sculpturales ou performatives, c’est toujours un point de rencontre, une harmonie qu’il essaie de trouver, soit entre lui et la matière, soit entre lui et le public. En maître de cérémonie, il vous emmène vers un moment hors-norme.

En profonde concentration je réalise un risotto et invite le spectateur à écouter son chant. Leson produit par la cuisson du risotto est essentiel à sa bonne réussite. L’état dans lequel jeme plonge à pour objectif de charger le risotto. La transformation du riz d’un état vers unautre ainsi que mes gestes simples et décidés me permettent de construire une narrationproche d’un rituel chorégraphié.

mail

naika.ay.mon@hotmail.com

Bastien Alvarez

©Pierre Daendliker

Bastien Alvarez, né à Sierre, a commencé le cirque à 15 ans dans diverses écoles de la région. Après son Bachelor en Travail Social, il décide de tenter sa chance et de partir pour les Pays-Bas pour se former à l’école professionnelle de cirque d’ACAPA. Il en sort en juin 2021, spécialisé en corde lisse, avec une envie folle de découvrir de nouvelles personnes, de nouveaux projets et de nouveaux horizons. Optimiste et enjoué il est avide de montrer le résultat de son travail et reste ouvert à tout ce que le monde des arts vivants pourrait mettre sur sa route.

Ce numéro de cirque est une invitation à entrer dans l’intimité d’un personnage dont les repères ont été balayés. Mis à rude épreuve par la vie, la société et ses proches, il tente tant bien que mal de retrouver un but, une direction ; conscient de ce qu’il a laissé derrière lui et qu’il ne retrouvera jamais. Acceptant ses failles et ses défauts, acceptant son humanité profonde, il vous laisse entrevoir, le temps d’un instant, ses cicatrices. A la fois fataliste et battant, il s’élève, se libère, retrouve pour un court instant ces sensations si longtemps oubliées et bafouées.

mail

bastienalvarez@gmail.com

Benjamin Bender

©Pierre Daendliker

Après avoir suivi des cours à l’Ecole de Théâtre de Martigny pendant plus de 10 ans, Benjamin Bender se forme au sein de la Maturité Spécialisée artistique orientation arts de la scène – théâtre à l’ECCG de Martigny. Ayant obtenu son diplôme avec succès, il intègre l’Ecole Supérieure de Théâtre Les Teintureries à Lausanne dont il sort diplômé en 2020. Passionné de musique, il obtient son certificat de percussion au Conservatoire Cantonal, joue dans l’Ensemble de Cuivres Ambitus et chante au sein de l’Ensemble Vocal de Martigny. Dans son travail, il aime mélanger toutes ses passions ; le théâtre, les percussions et le chant.

«Il peut être violent et passionnel. Il peut être tranquille et modeste. Il peut être jubilatoire et tragique. Il peut être angoisse et souffrance. Il peut être pathétique et même un peu ridicule. Mais il y a une chose qu’il ne peut jamais être : il ne peut jamais être honteux.» Jörn Svensson

mail

benjamin.bender@hotmail.com

Claire Frachebourg

©Pierre Daendliker

Claire Frachebourg est une artiste aux multiples facettes qui tisse son langage sensible entre les milieux et les pratiques. Après un diplôme en improvisation et performance à TIP en 2012 (Freiburg im Breisgau) et un bachelor en Arts Visuels à l’EDHEA en 2021 (Sierre), ses dernières créations questionnent le son dans sa matérialité et dans sa finesse à révéler les secrets de mondes d’autres échelles. A la sortie de ses études, elle crée le collectif ??? avec Rachel Morend et dianita. Les trois amies aiment chahuter le lieu dans lequel elles se trouvent, en improvisant avec lui.

FOEHN est une performance sonore du collectif ??? crée au printemps 2021, lors d’une résidence à l’église de Jésuites. Dans un monde de courant continu, les trois performeuses se joue du vent pour en jouer. Elles intègrent ses constituantes physiques comme esthétique visuelle autant que sonore. Elles plongent ainsi dans une timelaps étirée et soufflée. Au dedans, le son essaie de prendre sa place dans son véhicule aérien. Par des épiphénomènes, des obstructions, des îlots de rencontres, des bulles de respiration, le collectif ??? tient la barre du voilier. Et cela sonne, fait sonner et résonner par vague les tubes des orgues ainsi que les flûtes des angelots. Un voyage sensoriel, poétique et immersif.

mail

claire.fra@gmail.com

Sophie Vergères

©Pierre Daendliker

Les deux metteuses en scène Sophie Vergères (chorégraphie) et Giulia Rumasuglia (texte) ont crée Paradiseville dans le cadre d’une résidence à Malévoz Quartier Culturel. Il s’agit de leur première collaboration. Sophie est une danseuse originaire de Vétroz/Conthey (VS), née à San Francisco en 1991. Elle se forme à la danse classique puis est engagée en tant que danseuse professionnelle par le Hamburg Ballett (2010-2014) et le Hessisches Staatstheater Wiesbaden (2014-2016). Depuis 2017, elle collabore avec des artistes tels que la plasticienne Leiko Ikemura et le musicien Valgeir Sigurðsson. Elle a crée le Kollektiv 52°07 et la compagnie V-Create. Depuis 2020, elle est engagée au Konzerttheater Bern et a intégré le Master „Expanded Theater“ de la Haute école des arts de Berne.

Giulia est née à Genève en 1992. Après des études en lettres russes et françaises, elle se forme au jeu à Copenhague pendant trois ans. Ses engagements l’amènent en Ecosse et en Suisse au Schauspielhaus Zürich, au Grand Théâtre de Genève et chez Pro Helvetia. Elle intègre le Master Mise en scène de la Manufacture (Haute Ecole des Arts de la Scène, Lausanne) en septembre 2020 et co-signe la mise en scène de la pièce Prévoir l’imprévisible d´Arthur Brügger au Centre dramatique national (CDN) Besançon Franche-Comté en juin 2021.

Bienvenue. Nous espérons que nous sommes bien installées. Que nous sommes prêtes à démarrer. Prêtes à nous coller. A nous taire, à nous regarder. Nous prendre dans les fils. Ne plus résister. Nous entendre nous abandonner. De nos mains, nous tissons une toile pour nous piéger. De notre langue, nous tissons un lit où nous allonger. C’est un autoportrait. Autoportrait le doigt sur la bouche. Les yeux fermés. Nous allons nous présenter. Nous sommes multiples. Nous sommes marguerites. Nous allons. Nous partons. Nous ne sommes qu’arrivée et départ. Bienvenue. Nous allons recommencer.

Qu’est-ce qui fait je, tu, nous ? A la croisée du mouvement et de l’immobilité, de la voix et du silence, Paradiseville propose une exploration de la multiplicité qui peuple le moi. Deux personnes sur scène se distinguent, se reflètent et se fondent l’une dans l’autre. Les spectateurices sont convié.e.s à entrer dans un kaléidoscope de la conscience. Inspiré par l’œuvre de l’artiste franco-valaisanne Marguerite Burnat-Provins, autrice de la série de tableaux hallucinatoires Ma Ville, ce pas de deux entre théâtre et danse invite à la métamorphose des corps, des langages et des images.

Mail

sophieflanneryprune@gmail.com

Site
www.sophie-vergeres.com

Térence Carron

©Pierre Daendliker

Térence Carron vient de Fully (VS) et les questions identitaires le taraude depuis l’enfance. Il termine sa formation de comédien à l’Ecole Supérieure de Théâtre Les Teintureries à Lausanne en juin 2020. Il crée et joue dans des projets théâtraux, musicaux, audiovisuels ou radiophoniques. Artistiquement, il désire questionner les différentes perceptions des réalités et de nos rapports aux autres, à soi, et au monde qui nous entoure. Quelques-uns de ses textes sont publiés sur lepître.ch et il utilise aussi la peinture comme moyen d’expression. 

Quelle est cette musique dans ma tête, ces histoires, ces mots qui résonnent, qui me troublent et qui me définissent? Une insomnie, une sortie nocturne, une nuit blanche puis une lueur au petit matin, le besoin de marcher et de dire ce qui traverse l’esprit. Un témoignage pour l’invisible, une confession avec une personne d’apparence humaine ou un public. Comment découvrir son identité à travers sa disparition tout en considérant celle des autres? 

mail

terence.carron@gmail.com