Rachel Morend

Rachel Morend a terminé l’EDHEA en juin 2022. C’est après l’obtention d’un bachelor en arts visuels qu’elle se rend compte qu’elle aime davantage les arts sonores. Elle aime aussi le meuglement des vaches, le bruit du tracteur et le caquètement des poules. Elle aime jouer avec Dianita et Claire Frachebourg. Ensemble, elles inventent la Collective ???. Rachel aime les trucs électroniques (c’est entre autres pour ça qu’elle aime la Collective ???). Elle aime aussi les trucs où il n’ y a pas besoin d’électricité. Elle n’aime pas choisir entre les deux, du coup, elle fait des fois des trucs avec des câbles et des boutons et des fois, elle construit des trucs où il ne faut pas qu’il y ait des câbles et des boutons.

Là, il y aura des câbles et des boutons.

Fais comme chez toi !

– Ok, mais je peux garder mes chaussures ?

Derrière le bar du Petithéâtre, Rachel s’occupera de nettoyer des verres, de faire des cafés et d’ouvrir du rouge.

Avec son tire-bouchon, ses câbles, ses micros et ses chaussures, Rachel se permettra de faire comme chez elle.

Vous pourrez, vous aussi, garder vos chaussures.

Distribution

Rachel Morend

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rachel.morend@gmail.com

Alex Ghandour

Titulaire d’un diplôme de cuisinier, en 2021, Alex est diplômé en arts visuels à l’EDHEA. Il a terminé une résidence d’un an au musée d’art du Valais (Sion, CH) en parallèle de laquelle il a répondu à plusieurs invitations artistiques dont notamment, une série de repas performatifs, Les grands repas d’Alexandre, Théâtre Les Halles, Sierre, CH ; Imagine the clouds, La Grenette, Sion, CH ; ipoteticto corso, Spazio insitu & institutto Svizzero, Rome, IT. En 2019, il est le co-fondateur de l’espace indépendant Bigbang à Sierre (CH). Dans son travail, il observe son corps et les matériaux qui se transforment, sur lesquels il intervient par un geste sculptural. Intéressé par les processus de changement d’état de la matière et ses dimensions narratives, son travail évoque des mondes potentiels et produit des lectures poético-scientifiques des événements contemporains.

En topologie, un collapse est la transformation d’un complexe simplicial en un autre sub complexe. Petit monde de possible, île isolée à la végétation transdimensionnelle, maquette d’univers rêvé, c’est un paysage fantaisiste qui se déploie devant le public. Une source lumineuse surréel démarque les reliefs, une exploration sonore activée par le souffle de la musicienne invoque les mouvements de l’air, une non-céréale, le sarrasin, fabrique une roche faite de milliers d’éléments pyramidaux. Ce monde construit est source de convoitise pour les milliers de trésors que son sous-sol offre. Très vite, l’idylle s’estompe et laisse place à l’acharnement de géant.es affamé.es.

Hybride, Simplicial Complexe Collapse est à la fois une sculpture éphémère, un moment rassembleur et un repas. Le tout partage un récit délicat de la destruction et de la transformation. C’est un travail qui explore un potentiel entre un geste sculptural et un geste culinaire. Une manière d’aborder à la fois les questions plastiques et formelles de mon travail, mais également les questions rassembleuses et politiques de l’acte de manger. C’est une tentative de trouver un équilibre bien dosé, subtile entre une forme, un goût et une attitude par rapport à l’objet. L’expérience proposée est totale ; visuelle, narrative, sonore, olfactive, gustative et sociale, le tout suit un protocole induit aux spectatrices. Les différentes étapes de préparation, de présentation et de dégustation de la pièce sont minutieusement pensées chacun des éléments en influençant la perception des autres.

Distribution

Conception & réalisation : Alex Ghandour
Composition sonore : Dianita

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alexghandour@hotmail.com

Aline Bonvin et Joséphine Thurre

PLAJE est un jeune collectif théâtral montheysan né en 2022, tout d’abord pour la création de la pièce L’âge que j’avais, mais également dans l’idée de construire une plateforme solide pour de futurs projets. Il regroupe cinq comédiennes fraîchement sorties de l’Ecole Supérieure de Théâtre des Teintureries à Lausanne. Les jeunes femmes représentent la Romandie de par leurs origines : Genève, le Jura, Neuchâtel et le Valais.

Le collectif défend volontairement un féminisme politique et souhaite fortement promouvoir le travail de figures féminines dans ses engagements, son comité, son soutien artistique, etc. ainsi que dans la teneur de son discours et de ses productions. Il souhaite mettre en scène une parole dynamique, sincère et pertinente, concernée par des problématiques actuelles. Le travail du collectif ne s’inscrit pas que dans l’écriture mais également dans une recherche pluridisciplinaire. La physicalité, l’exploration musicale et chantée, ainsi que l’audiovisuel sont des domaines que PLAJE se permet d’inclure dans ses créations.

Cinq femmes qui se remémorent leur passage à l’adolescence, leurs expériences de filles devenues adultes, la réalisation de la transformation de leurs corps d’enfant à présent perçus comme des corps-objets. Cinq comédiennes qui éprouvent les injonctions liées à leur statut de «femme» dans la société actuelle, avec l’apparition de phrases qu’elles auraient voulu oublier aussitôt après les avoir entendues, de remarques sexistes, de gestes déplacés.

Cinq amies qui se partagent leurs joies, leurs peines et leurs souvenirs laissés par certains événements, certains mots, certaines sensations qui les ont touchés. Cinq vécus féminins, rédigés, romancés, poétisés. Cinq témoignages qui s’entremêlent, font échos et permettent aux actrices de respecter et de s’emparer des mots de l’autre, afin de transmettre une parole universelle.

Tout au long du spectacle, les images d’un passé plus ou moins lointain ressurgissent. Des ressentis soudains désagréables, des récits qui se répondent curieusement, des situations d’inégalités vécues par toutes, réapparaissent.

Dans un espace sobre et émancipateur pour la parole et le corps, les comédiennes se mettent au service de l’action comme une renaissance. Elles s’approprient le plateau comme un endroit de partage où elles peuvent exister et vivre sans peur.

Distribution

Ecriture, jeu et mise en scène : Aline Bonvin, Paola Dam, Léa Gigon, Eve Mittempergher, Joséphine Thurre

Soutien

La FARB

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collectifplaje@gmail.com

Mélissa Rouvinet

Mélissa Rouvinet est diplômée de la Haute Ecole de Travail Social de Genève, en Psychomotricité, puis obtient en 2019 un bachelor en Arts Visuels à l’édhéa, école de design et haute école d’art du Valais. La même année, elle entre en Master Théâtre orientation Scénographie à La Manufacture. Son travail a été montré à la Galerie 3000 à Berne, à la galerie Bernhard Bischoff, à Fri Art Kunsthalle à Fribourg, au Manoir de la Ville de Martigny ou encore à l’espace d’art Tunnel Tunnel à Lausanne.

Dans le cadre de son travail de diplôme, elle réalise la scénographie de Bains en famille, mis en scène par Anouk Werro. Elle collabore en tant que scénographe et/ou costumière avec les metteurs.euses en scène Julien Meyer, Alexandre Doublet, Coline Bardin, Juliet Darremont, etc.

« Les gestes pourraient avoir pour fonction de combler l’espace vide séparant les individus les uns des autres. » Stéphane Hugon dans L’étoffe de l’imaginaire

Quels gestes nous racontent, nous dévoilent, nous trahissent? Ces gestes linguistiques, codés, appris, précis, mais également ces gestes instinctifs, cérémoniels, sensibles, maladroits, banales, et à priori insignifiants.
Qu’est-ce qui fait, véritablement, langage? Comment créer de nouvelles syntaxes pour interroger nos modes de relation, de communication et notre promiscuité contemporaine.

Cette performance imaginée par Fleur Bernet, Camille Legrand et Mélissa Rouvinet explore la communication non-verbale en développant un langage sensible, au-deça ou au-delà des mots.En s’inspirant du monde marin et de son langage sémaphore (un moyen de communication visuel) la proposition recherche l’essence du langage dans la formulation d’une gestuelle et tente de créer un dialogue qui révèlerait les forces mais également les insuffisances et les dysfonctionnements du langage habituel.

Distribution

Conception : Mélissa Rouvinet, Camille Legrand, Fleur Bernet
Performance : Camille Legrand

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melissarouvinet@hotmail.com

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@meli.e

Sarah Bender

Notre Collectif AHHHH se compose de Sarah Bender, Mia Dupin, Lila Abdel-Kader et Guillaume Lolliot. Sarah, valaisanne, tournesol jaune et lumineux, elle se nourrit d’amour et d’eau fraîche. Entre verdure par nature, elle suit son instinct, un peu félin. Au-delà de ses chakras, elle avance par-ci, par-là. Mia, entre Paris et la Charente Maritime, l’océan est là où elle doit être. Elle aime quand l’humour émerge de l’absurdité. Lila a grandi en Auvergne au milieu des volcans, un endroits pleins de souvenirs. Quand elle était enfant, elle se mettait souvent en scène devant son public imaginaire. Guillaume vient d’Evian-les-bains et de Lausanne, deux villes au bord du lac Léman. Il ne sait jamais dire de quel pays il vient, comme ces deux endroits se trouvent dans deux pays différents. Notre travail allie danse contemporaine, théâtre, improvisation, composition, jeu, et nous aimons collaborer avec toutes autres formes d’art croisant notre chemin.

Un souvenir palpable, une ébauche d’histoire, des bribes d’anecdotes.
Des mots, des images, un rêve.
Une sensation de retrouvailles, de chaleur, de bien-être.
Un moment simple, un sourire, de la douceur.

Une mémoire vulnérable, un peu sensible, peut-être invisible.
Des détails, en répétition, une accumulation.
Des allers-retours, des hésitations, une tension.
Une instabilité, pouvant être rassurée, une absurdité.
Sous contrôle, sans contrôle, des déformations.
Bizarre et stupide, en stress, se pressent.
Une inversion, cherchant repairs, pas de sens en soi.

Perte de contrôle, emporté, sans verticalité.
Absorbé, par des forces plus fortes, l’abandon.
Sans gravité, un espace modifié, les sens éveillés.
La justesse du moment, en ce temps.

Une maison, des pièces, des chemins, des dessins.
Un rythme, son propre rythme, le quotidien, la routine.
Des émotions, des expressions, des sensations, des états de corps.
Des personnages, un intérieur, chez-soi, chez-vous, chez-nous.

“ Je ne serai jamais à l’aise avec cette foutue bataille qui se livre entre mon besoin d’être rassurée et celui de tout gérer. ” Femmes Fleurs – Laure Coutaz

Distribution

Chorégraphie : Sarah Bender en collaboration avec les performeurs.
Performeurs : Mia Dupin, Lila Abdel-Kader et Guillaume Lolliot

Soutien

Merci à la London Contemporary Dance School (The Place) et à la commune de Fully de nous avoir mis à disposition des studios pour les répétitions.

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ahhhh.collectif@gmail.com

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Collectif AHHHH

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@collectif_ahhhh

Emeric Cheseaux

Emeric Cheseaux est un comédien valaisan qui s’initie au théâtre dans la troupe du Lycée-Collège des Creusets de Sion. Une fois sa maturité gymnasiale en poche, il rejoint le Conservatoire de Genève en filière préprofessionnelle d’art dramatique. En 2022, il est diplômé de la Manufacture – Haute école des arts de la scène. Fortement inspiré par les démarches artistiques d’Annie Ernaux et de Zouc, son travail de mémoire la révérence s’intéresse aux réflexions sur le témoignage, l’autofiction et le langage argotique comme moyen documentaire.

la révérence, c’est la performance théâtrale d’un comédien qui, à travers la voix des autres, raconte des espoirs familiaux déçus par son coming-out d’orientation professionnelle, revient sur son départ à la ville et tente de réconcilier le monde de l’hérité et celui de l’identité. Succession d’imitations, cette autofiction retrace la petite odyssée d’un jeune adolescent et dresse avec humour les portraits pudiques des « gens de par chez lui ».

Distribution

Jeu et conception : Emeric Cheseaux
Regards extérieurs : Coline Bardin et Shannon Granger

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emeric_cheseaux@hotmail.com

Sophie Vergères

dekarnation – premier spectacle complet d’un groupe d’artistes qui vient de se former sous la direction artistique de Sophie Vergères. Il se concentre sur la danse et les collaborations artistiques interdisciplinaires. Le but est de développer une compagnie de danse indépendante, qui puisse inviter des artistes à co-créer. Tous les chorégraphes sont des artistes qui ont travaillé au niveau international en tant que danseurs avec des chorégraphes renommés et souhaitent exprimer leur voix artistique. L’intérêt principal est de connecter la danse avec le théâtre, le cinéma, la poésie et la musique et de s’adapter aux propositions et aux formats des arts de la scène d’aujourd’hui.

Je touche, tu touches, nous touchons. Ou du moins, on essaie. Je pars, tu pars, nous partons. Comme nous avons toujours essayé de le faire. dekarnation, est une  piece de danse à travers l’impossibilité d’être ensemble, une recherche à travers la valeur du désir.

La chorégraphe Sophie Vergères (CH) invite les chorégraphes Marioenrico D’Angelo (IT) et Max Levy (USA) à entreprendre ensemble un voyage à travers les poèmes de l’écrivaine Eva Maria Leuenberger. Dans la vallée, les marais et les gorges, on rencontre des corps disparus et des mondes engloutis. Sur la musique de Philipp Rumsch (DE), trois danseurs échangent leur souffle, leur peau et leurs os. Ils ne font qu’un, ils échappent à l’étroitesse de la solitude pour se retrouver dans l’immensité de la solitude. Entre-temps, ils se rencontrent par hasard. Marée haute et marée basse, l’eau qui monte et le ciel qui descend. C’est à la fois un voyage et un adieu: comment disparaître pourrait être la meilleure façon d’aimer.

Distribution

Concept & direction artistique: Sophie Flannery Prune Vergères
Chorégraphie: Sophie Vergères, Max Levy, Marioenrico D’Angelo
Danse: Clémentine Dumas, Max Levy, Evan Schwarz
Musique: Philipp Rumsch
Vocals: Marie Charlotte Seidel
Drums: Max Stadtfeld
Dramaturgie: Giulia Rumasuglia
Oeil extérieur & mentor: Stephan Lichtensteiger
Costumes: Mikaela Kelly
Production: V-Create/Sophie Vergères

Soutien

Production de V-Create et dans le cadre de Master Expanded Theater de la Haute école des arts de Berne. Avec le soutien du canton de Berne, ville de Berne, Burgergemeinde, Ernst-Göhner Stiftung, GVB, Migros Kulturprozent Aare, Progr Bern et partie de Beta Stage Festival.

Site internet

www.sophie-vergères.com

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sophieflanneryprune@gmail.com

Elise Taiana

Compagnie Nuée d’oiseaux

La Compagnie Nuée d’oiseaux ou Birdlane n’existe pas. Mais elle est quand même. Et qui sait, peut-être demain existera-t-elle vraiment,pas que sur papier. Car les oiseaux migrent.
En tout cas elle a rencontré des gens sur une route vagabonde pour son premier projet « A l’ombre du doute ». Il se dessine dans une exploration d’ambiances poétiques et musicales. Le corps y est en découverte comme un éveil, en recherche de la justesse des instants. L’écriture a été développée avant et pendant le projet à travers des improvisations successives.

«Puisque de là nous sommes partis et qu’ici nous reviendrons, la musique éveillera nos sombres heures. A la lueur des matins sans pareil.»

Ici on se cache dans une vie désertique. Cléo est obnubilée par l’absence de sa sœur jumelle Lena. Elle en devient l’ombre de son corps. C’est vrai qu’elle aimerait réussir à traverser la rue sans tirer tout ça. Mais l’autre trottoir, c’est loin. Comme desséchée, on regarde les nuages. Rien n’est plus comme avant. Lena a pris le large, tendu sa voile. On ne veut pas montrer ce qu’il y a dedans. Alors que Cléo tourne en rond, Haku la provoque. Il ne peut plus la voir s’embourber dans du vide. Même les masques vivants de couleur viennent toquer à la porte. C’est peut-être un lien absolu, mais complètement impalpable qui la coupe de la réalité. Il faut verser de la vie dans sa vie pour affronter le rien.

Silence. Rythme. Bruits. Flûte. Déclic.

Ici on essaie de trouver un langage commun, de se lier et ne pas lâcher malgré les créatures qui grondent. Ici, le doute ne nous invite pas dans l’esprit de l’autre. Alors, dans l’ombre, on s’invente les plus vieilles histoires qui nous retiennent comme des ficelles. Mais le corps, lui, essaie quand même. Maladroit, mais réactif et fauve. Bien plus sauvage que les esprits domestiqués. On cherche à sentir, percevoir autrement. Là où il y a des solitudes complices.

Distribution

Ecriture et jeu : Elise Taiana
Musique et jeu : Samuel Sierro
Mise en espace : Aline Fournier
Merci à Térence Carron, Garance Baudon, Dan Anderegg, Bernard Sartoretti, Mélanie Lamon

Soutien – espace de création

Théâtre du Dé – Evionnaz
L’Archipel – Sion

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elise@hacari.org

Shannon Granger

Après deux ans de théâtre amateur, j’ai intégré le conservatoire d’art dramatique de Fribourg dont j’ai bénéficié de l’enseignement durant un an. J’ai ensuite été admise à La Manufacture à Lausanne et ai eu la chance de collaborer, d’apprendre, de Gabriel Calderon, Jonathan Capdevieille, Oscar Gomez-Mata, Krystian Lupa et Frédéric Fontaine. Que des mecs youhou, mais ils étaient grave ok donc et passionnants donc merci. A la veille de la sortie d’école, m’attendaient un assistanat avec Oscar Gomez-Mata, un rôle dans quatre différentes pièces dont Matricide joué au Théâtre Les Halles sous la mise en scène de Catherine Travalletti avec qui j’ai également collaboré sur une performance intitulé El Duende au Spot à Sion et une première création avec ma compagnie valaisanne Omaya en co-production avec le Théâtre les Halles de Sierre. Jusqu’en décembre je serai artiste associée au Théâtre-Casino de Rolle, dirigé par Mali Van Valenberg et Lucie Rausis et jouerai également dans la prochaine mis en scène de Fabrice Gorgerat accompagnée par la musicienne Simone Aubert pour quelques dates à partir de mars 2023. Et surtout, je donne parfois des cours de théâtre pour des enfants et ça me passionne.

« Et se crée dans Carcasse un bouillonnement sourd, une ébullition d’abord douce, mais qui peu à peu monte en puissance et se propage, et il en faudrait peu pour que Carcasse explose de cette ébullition, et que le monde connaisse le volcan Carcasse. »

À travers le texte Alors Carcasse de Mariette Navarro, deux êtres reprennent possession de leur corps-carcasse pour sauver leur feu intérieur menacé par les vents extérieurs.

Distribution

Co-mise en scène et interprétation : Shannon Granger et Georgia Rushton
Regard extérieur-dramaturgie : Adriane Breznay

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compagnie.omaya@gmail.com

Clara Cesalli

Clara Cesalli, suissesse de 24 ans, est comédienne, diplômée en 2022 à l’IAD – Institut des Arts de Diffusion, Belgique. Elle est polyglotte (Fr, It, Ang, All, CH-All), inspirée par l’art du clown et de la marionnette, et heureuse quand elle peut mêler jeu, danse et chant. En 2020, Clara est lauréate du concours de jeunes talents en interprétation dramatique du Pour-cent culturel Migros. En 2021 elle joue avec la Cie 2LA (CH) dans le cabaret immersif et participatif Aimer jusqu’à l’impossible mis en scène par Ludmilla Reuse, et entame la création de Nanarrette avec le collectif les Furigond·e·s qu’elle co-fonde la même année. En 2022, elle rejoint le collectif la Carrière (BE) sur le projet Engrais dans lequel elle est interprète et co-créatrice chant, puis elle travaillera notamment en tant qu’interprète dans Balcon, co-création de danse contemporaine in situ chorégraphiée par Corentin Delpierre et dans looking she said i forget, court-métrage réalisé par Naomi Pacifique.

Dans la direction du chant du merle, à droite après l’arbre mouvant, on arrive sur le lopin de terre où ont élu domicile trois clown·esse·s. Malgré les apparences, il y plane une mauvaise nouvelle. Mais tout le monde ne l’entend pas. Alors que faire de ce cri, de cette urgence qui ne parvient pas?

Nanarrette est une création interactive, jeune public (dès 9 ans), non-verbale, qui emmène son public au coeur des conflits et clivages que peuvent générer la prise de conscience de la crise écologique, dans un univers clownesque et ludique.

Distribution

Création : Les Furigond·e·s
Mise en scène : Clara Cesalli
Interprétation : Simon Haineaux, Lila Leloup et Jean Leroy

Soutien

Latitude 50, Pôle des arts du cirque et de la rue Petit Théâtre Merceli

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ccesalli@protonmail.com